La violente répression policière de manifestants pacifiques à Gênes en 2001 sera qualifiée par Amnesty International de «plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde Guerre mondiale».

     Fausto Paravidino en a fait une pièce de théâtre Gênes 01. Un témoignage du passé récent et une réflexion sur le présent.

     Le texte est un rapport fidèle des événements, structuré autour des trois journées de sommet à Gênes, trois épisodes d’un intense poème politique.

Conçue comme une succession d’événements et de témoignages, la pièce fait circuler la parole entre plusieurs personnages, tel un chœur de tragédie antique dans une forme de théâtre documentaire mêlant reconstitution, et réflexion. 

     La tragédie se reconstitue à vue sous les yeux du public par une équipe de sept comédiens et un musicien, accompagnés de supports vidéos, de théâtre d'objet et d'ombres chinoises.